Le chemin de croix est la méditation de la passion du Christ
Le chemin de croix nous fait revivre les évènements de la passion de Jésus et nous fait réfléchir à la signification de ces évènements. La méditation de la passion avec le Chemin de Croix se fait d’une manière concrète en parcourant un trajet de stations. De la méditation jaillit la prière partagée.
Le corps est associé à la méditation. Celle-ci est aidée aussi par les images des différentes stations.
Dans la chapelle Sainte-Jeanne, ce sont des croix qui indiquent les stations, à Saint-Jean ce sont des tableaux de bois carrés aux lumineuses couleurs rouges et orangées qui accompagnent cette marche. Ils ont été peints par deux paroissiennes.
Invitation au temps du Carême
Depuis plusieurs années, des paroissiens participent à un chemin de croix en fin de journée les vendredis de Carême. Chaque vendredi permet d’écouter de nouvelles paroles pour permettre la méditation. Le CCFD-Terre Solidaire a proposé deux chemins de croix illustrés par des artistes et rythmés par des textes de l’encyclique Laudato Si, qui appellent chacune et chacun à « prendre soin de la maison commune et des plus pauvres » sur ce chemin de conversion.
Le vendredi Saint, l’invitation est à la chapelle sainte Jeanne, à 15h.
Histoire des stations du chemin de croix
Ce sont des franciscains du XIVème siècle qui ont invité les fidèles à participer de cette façon à la passion de Jésus.
Les “stations” du chemin de croix sont les étapes du chemin parcouru par Jésus lors de sa montée au Calvaire. Le nombre des stations varia au cours des siècles, puis il fut fixé à quatorze par les papes Clément XII et Benoît XIV, mais l’Église n’a jamais fait une liturgie proprement dite.
En 1991, lorsqu’il a fait le chemin de croix sur le Mont Palatin, Jean-Paul II a supprimé les stations sans référence biblique (les 3 chutes de Jésus, sa rencontre avec sa mère et celle avec Véronique) et il les a remplacées par d’autres stations inspirées de l’Évangile.
Les stations évangéliques du Chemin de Croix de Jean Paul II
1ère Station : Jésus au jardin des Oliviers
2ème Station : Jésus, trahi par Judas, est arrêté
3ème Station : Jésus est condamné par le Sanhédrin
4ème Station : Jésus est renié par Pierre
5ème Station : Jésus est jugé par Pilate
6ème Station : Jésus est flagellé et couronné d’épines
7ème Station : Jésus est chargé de la croix
8ème Station : Simon de Cyrène aide Jésus pour porter la croix
9ème Station : Jésus rencontre les femmes de Jérusalem
10ème Station : Jésus est crucifié
11ème Station : Jésus promet son Royaume au bon larron
12ème Station : Jésus sur la croix, sa mère et son disciple
13ème Station : Jésus meurt sur la croix , le cœur ouvert
14ème Station : Jésus est déposé au sépulcre
Comment est né le chemin de Croix de Saint-Jean.
Peu de temps après l’arrivée du père Jean-Paul à Saint-Jean, un petit groupe de paroissiens a demandé à faire le chemin de croix dans l’église chaque vendredi de Carême. Ont été accrochées des petites croix comme celles que l’on donne aux enfants pour leur profession de foi.
Aors, le petit groupe a décidé de peindre les stations. Deux paroissiennes se sont mises au travail, en choisissant le chemin de Croix de l’abbaye de Vernière pour leur servir d’appui. Ce travail a duré le temps du Carême en 2017. Les stations apparaissaient au fur et à mesure des semaines et c’était un bonheur de voir que les paroissiens appréciaient et attendaient la suivante.
Chaque station invitait à une méditation. La première station, avec ses mains accusatrices pointées vers le Christ, fait penser à tous ceux qui, aujourd’hui dans le monde, sont accusés injustement.
La station où le Christ s’écroule pour la 3ème fois sous le poids de la croix, fait méditer sur ceux qui souffrent au-delà de leurs possibilités, dans la solitude.
La crucifixion fut la plus rude à peindre : comment des hommes peuvent-ils être aussi cruels envers d’autres hommes ?
La plus belle station est peut-être celle de la rencontre entre Jésus et sa mère, inondée de lumière.
Les deux paroissiennes disent leur bonheur d’avoir peint ce chemin et leur reconnaissance envers les paroissiens qui l’ont reçu avec joie et gratitude.
« Il m’a toujours paru qu’il manquait l’image de la résurrection, mais je me dis que la plus belle des résurrections est celle que nous vivons ensemble au sein de notre communauté, lors de l’Eucharistie du dimanche. »


